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Je m'abonneVous souhaitez faire fructifier l’argent de votre maison à vendre à Vannes en centre-ville ? Alors que la société civile de placement immobilier (SCPI) et l’assurance-vie sont les placements privilégiés des Français, il existe la SCPI intégrée dans un contrat d’assurance-vie, avec ses avantages et ses inconvénients.
Rapportant en moyenne plus de 4% par an, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) séduisent de nombreux Français. Elles permettent d’investir dans l’immobilier physique sans avoir les contraintes de gestion des biens. En effet, la location et la gestion du parc immobilier sont assurées par la société pour le compte des investisseurs, qui n’ont qu’à percevoir les revenus.
Cependant, les SCPI sont taxées en fonction de la tranche marginale d’imposition du contribuable, avec des prélèvements sociaux de 17,2%. Cette fiscalité conséquente pousse donc les investisseurs à acheter des parts de SCPI à l’intérieur d’un contrat d’assurance-vie.
En étant investis dans une assurance-vie, les fonds de SCPI bénéficient d’une fiscalité plus souple : seuls les retraits sont soumis à l’impôt sur le revenu. De plus, lorsqu’un contrat a plus de huit ans, un abattement de 4.600 euros peut être appliqué sur les gains, sans être imposable. Si ouvrir un contrat d’assurance-vie pour y placer des parts de SCPI offre des avantages, il faut avoir à l’esprit les inconvénients qui en découlent.
En investissant dans des parts de SCPI vendues dans un contrat d’assurance-vie, il faut savoir que le choix de l’offre SCPI sera restreint, étant donné que seules quelques SCPI sont proposées dans chaque contrat. En effet, sur les 178 SCPI existantes, seule une vingtaine sera accessible dans un contrat d’assurance-vie.
À cela s’ajoutent les frais de gestion qui varient entre 0,5 et 1% par an et qui impactent le rendement de départ des SCPI (environ 4%). En plus des frais de gestion, certains assureurs conservent une partie des gains distribués par la SCPI, soit environ 15%. Ainsi, sur une SCPI qui délivre 4% de revenus, l’assureur peut prélever jusqu’à 0,6%, ce qui ne laisse à l’investisseur que 3,4% avant l’application des frais de gestion.
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