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Je m'abonneSi vous cherchez à acheter une maison à Vannes, alors vous vous préoccupez certainement des taux des crédits immobiliers. Le gouverneur de la banque de France a estimé que les taux de crédit allaient revenir entre 2 et 3%. Pour un emprunteur, sa capacité d’emprunt va baisser de 13 % si les taux passent à 3 %.
À partir de juillet, la Banque centrale européenne va augmenter ses taux directeurs afin de tenter d’endiguer l’inflation. Pour les Français qui vont devoir emprunter pour acheter un bien immobilier, ce changement de politique monétaire aura des conséquences immédiates.
Le gouverneur de la banque de France, François Villeroy de Galhau, a indiqué que les taux de crédit allaient revenir à un niveau plus « normal ». En ajoutant qu’habituellement, ceux-ci sont plutôt de l'ordre de 2 à 3 %, ce que, d’après lui, tout le monde semble avoir oublié.
Cependant, en France, ce niveau de taux de crédit immobilier nous ramène aux taux de 2014. Les ménages qui souhaiteront acheter un bien immobilier à l’avenir, seront durement impactés financièrement par ce « retour à la normale ».
Pour un couple dont les revenus sont de 3 719 € (revenu médian pour une couple avec deux enfants), la capacité d’endettement maximum (35 %) est de 1 300 €. Il pourrait donc emprunter aujourd’hui sur 20 ans au taux (TEG) de 1,5 % environ 269 000 €.
Si le taux (TEG) passe à 3 % comme le prévoit le gouverneur de la Banque de France, alors avec la même mensualité de 1 300 €, il pourra obtenir un prêt de 234 000 €, soit 13 % de moins qu’aujourd’hui.
Pour prendre un autre exemple de l’effet du doublement des taux, un couple qui peut aujourd’hui emprunter 600 000 € sur 20 ans au taux (TEG) à 1,5 %, aurait à débourser une mensualité de 3 070 €. Le coût total du crédit serait dans ce cas de 136 800 €. Avec un taux de crédit (TEG) de 3 %, pour la même somme empruntée, la mensualité passerait à 3 503 € et le coût total du crédit serait alors de 240 720 €, soit un peu plus de 100 000 € supplémentaires.
Le « retour à la normale » envisagé par le gouverneur de la Banque de France aura un effet considérable sur la capacité d’emprunt des Français et certainement également un contrecoup sur les prix de l’immobilier.
Pour le moment, les acquéreurs ne semblent pas revoir à la baisse leurs ambitions mais, à court terme, la hausse des taux prévue pourrait provoquer un retournement de marché.
La grande question est de savoir s’il faut profiter des taux encore bas et d’un écart historique avec l’inflation ou d'attendre que les prix de l’immobilier baissent pour se lancer.
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