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Je m'abonneLe trop faible différentiel entre le taux d’usure et les taux pratiqués par les banques a été la cause de nombreux refus de prêts. La mise à jour du taux d'usure du 1er octobre devrait donner une bouffée d’air frai à ceux qui souhaitaient acheter un appartement à Vannes.
Face à l’augmentation du nombre de refus de prêts à cause de taux d’usure trop proche des taux d’intérêt pratiqués par les banques, les courtiers en crédit immobilier ont tenté de faire pression sur la Banque de France. Un syndicat professionnel, l'Union des intermédiaires de crédit, avait même appelé à la mobilisation et prévu un rassemblement devant l'institution.
Les courtiers souhaitaient que le taux d’usure remonte suffisamment pour permettre de débloquer les nombreuses demandes de crédit en attente. Finalement, les courtiers, les banquiers, les notaires et plus généralement tous les professionnels de l'immobilier ont eu une bonne surprise.
En effet, la hausse du taux d’usure du 1er octobre a donné une bouffée d'oxygène à tous les acteurs de l'immobilier.
Pourtant, les professionnels du secteur, dont les courtiers, restaient très sceptiques sur le montant de la hausse du taux d'usure dans la mesure où la Banque de France avait fait savoir par la bouche de son gouverneur qu'elle ne changerait pas la formule de calcul.
Le taux annuel effectif global (TAEG), qui inclut le taux d'intérêt de base, les frais et les commissions diverses et les primes d'assurance, est comparé au taux d’usure. Ce dernier est calculé chaque trimestre selon la durée du prêt à partir des taux effectifs moyens des trois derniers mois augmentés d'un tiers.
En cas de remontée rapide des taux, comme c'est le cas depuis plusieurs mois, le TAEG se rapproche voire dépasse le taux d’usure avec pour conséquence le refus de nombreux prêts.
La Banque de France a simplement appliqué la formule mathématique habituelle et cela a suffi à donner de l’oxygène au secteur de l’immobilier.
Le taux d'usure pour le trimestre en cours dépasse les espérances du secteur et les 3 % :
Un tel niveau des taux d’usure élimine le risque de refus de prêt compte tenu des taux actuels appliqués par les banques. Cependant, ce répit risque d’être de courte durée car les banques vont certainement continuer à augmenter leur taux de crédit dans ce contexte inflationniste.
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