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Je m'abonneAlors qu’un attentat a détruit les deux pipelines qui amènent le gaz Russe en Europe, et face à la hausse de prix de l’électricité, le gouvernement tente d’imposer pour cet hiver une baisse de la température dans les habitations à 19°.
L’exécutif essaie de convaincre les plus récalcitrants en rappelant qu’un degré de moins peut représenter jusqu’à 8 % d’économie sur la facture. Pourtant, un sondage réalisé pour le compte de Rothelec montre que l'acceptation des foyers est loin d’être totalement acquise.
En effet, les Français estiment que ce n’est pas à eux de fournir le plus d’efforts à ce sujet. Ainsi, plus de la moitié d’entre eux (54 %) pensent que c’est aux professionnels d'en faire le plus alors que 39 % estiment que les efforts doivent être partagés. Enfin, seulement 4% d’entre eux estiment qu'il incombe aux particuliers de faire le plus d’économies.
Dans les faits, 44 % des Français indiquent qu’ils continueront à chauffer leur logement cet hiver de la même manière que les années précédentes. Dans le même temps, 45 % d’entre eux déclarent qu’ils diminueront de quelques degrés le chauffage de leur habitation. Ils sont 11 % à être encore indécis sur le sujet.
D’après l’étude, ils seront seulement 33 % à suivre la consigne du gouvernement cet hiver en fixant la température de leur domicile à 18-20° C, tandis que 31 % chaufferont à 20-22° C et finalement 29 % à 22-24° C.
La recommandation de baisser la température à 19° C risque donc de ne pas être suivie par 60 % des Français pour des raisons diverses et variées. Parmi ces causes, le nombre important de logements mal isolés et de passoires thermiques en France incite les habitants à pousser le chauffage.
En revanche, plus de la moitié des personnes interrogées (51%) prévoient de changer ou d'améliorer leur chauffage. On constate donc une amélioration de ce point de vue dans la mesure où ils n’étaient que 47 % en mai. En revanche, ils sont de moins en moins nombreux à choisir le gaz et leur nombre a chuté de 33 à 24 % en quelques mois tandis que le chauffage au bois est passé de 10 à 19 % dans la même période.
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