Rejoignez l'Univers #Bénéat-Chauvel
Renseignez votre adresse email et soyez informé-e avant tout le monde des nouveaux biens immobiliers et actualités des 3 agences Bénéat-Chauvel.
Je m'abonneLe marché immobilier morbihannais est historiquement assez tendu et la crise sanitaire n’a pas arrangé les choses. Les prix des appartements à vendre à Vannes continuent de grimper tout comme dans l’ensemble du territoire. Il semblerait que les prix à la location augmentent également, suivant les prix d’achat.
Les professionnels du secteur ne parlent pas d’un renversement de tendance, la tension sur le marché morbihannais est une constante depuis de nombreuses années. La crise des subprimes en 2008 en est certainement le meilleur exemple. Au moment de la crise, il y a eu moins de mises en chantier mais le retard a été rattrapé rapidement grâce au plan de relance pour le logement et aux mesures de défiscalisation.
La tension trouve ses sources dans un déséquilibre latent entre l’offre et la demande. C’est une préoccupation importante pour les foyers qui recherchent un bien à louer, aussi bien dans le privé que dans le public.
Au 1er janvier 2021, il y a eu plus de 15 000 demandes dans le parc social, un chiffre record. Les professionnels de l’immobilier précisent qu’il y a très peu de produits à la location. À Vannes, quel que soit le secteur, les professionnels peuvent recevoir pratiquement une centaine d’appels le jour même pour une seule annonce de location passée.
Même si le marché était déjà très tendu en 2018, la crise sanitaire a encore amplifié le phénomène. Il s’agit d’une véritable tendance de fond soutenu par la généralisation du télétravail et la recherche d’un meilleur confort de vie de la part de personnes vivant hors de Bretagne.
Les propriétaires de résidences secondaires souvent situées sur le littoral privilégient de plus en plus la location meublée qui présente pour eux des avantages fiscaux et le développement d’Airbnb renforce cette tendance sur le secteur de Vannes.
Face à cette demande pléthorique, les bailleurs sont tentés de surestimer les loyers généralement contre l’avis même des professionnels. Ainsi, à Lorient, il n’est pas rare de constater des hausses de 50 à 80 € lors d’une relocation sans justification particulière (rafraîchissement, travaux, etc.).
Les prix continuent leur ascension inexorable. Le littoral déjà très coûteux a vu ses prix au mètre carré augmenter parfois de 20 % comme à Belle-Île mais le problème gagne les terres. La partie du territoire historiquement moins chère se réduit de plus en plus.
Ainsi, dans la communauté du Roi Morvan, dans le secteur de Gourin, les prix au mètre carré ont pris 6 % en 2020 et l’ensemble du département du Morbihan estime que l’augmentation moyenne a été d’un peu plus de 4 %.
La presqu’île de Guérande voit son prix du mètre carré croître de plus de 12 % et l’agglomération de Lorient connaît une hausse des prix quasiment du double de celle survenue à Vannes, qui était déjà d’environ 4 %. À noter que les prix à Vannes restent néanmoins supérieurs.
La raréfaction de l’offre a un double effet. Les prix ne sont pas négociés et les acheteurs se rabattent sur les biens qui restent à vendre dans les agences, c'est-à-dire ceux nécessitant souvent de gros travaux. Une tendance qui se renforce également du fait de la venue de nouveaux clients ayant un pouvoir d’achat supérieur.