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Je m'abonneUne belle maison sans travaux avec un grand salon exposé sud ouvrant sur une terrasse dans un quartier très recherché du centre de Vannes ne restait pas plus de trois semaines en vente, il y a seulement six mois. Et ce bien partait la plupart du temps au prix demandé par le vendeur.
Aujourd’hui, il peut se passer 15 jours sans qu'une seule offre ne soit obtenue et très souvent les propriétaires doivent revoir leurs exigences en matière de prix pour pouvoir vendre. Il faut reconnaître que les prix de mise en vente sont souvent très hauts, les propriétaires n’ayant pas encore tous intégré le fait que le marché a changé.
Même si la maison est très bien et coche toutes les cases, les acheteurs vont tout de même prendre le temps d’en visiter d’autres pour conforter leur achat.
De plus, sont venues se greffer à un contexte économique et géopolitique compliqué des difficultés d’emprunts liées aux taux d'usure, le taux maximum auquel les banques peuvent prêter. En effet, la remontée rapide des taux a occasionné un rapprochement avec les taux d’usure qui sont calculés pour trois mois. Elle a empêché les établissements bancaires de prêter de l’argent à de nombreux clients malgré des dossiers par ailleurs très bons.
De facto, le nombre de prêts accordés a chuté et seulement un acquéreur sur deux a obtenu un prêt.
Le réajustement trimestriel du 30 septembre des taux de refus a donné un peu d’air au marché mais si les taux continuent de monter, celui-ci sera de courte durée. Cependant, cette bouffée d’oxygène a profité aux souscripteurs dont les dossiers étaient bloqués jusqu’alors.
En 2022, en Bretagne, les prix ont commencé par augmenter légèrement puis se sont stabilisés. La demande étant moins forte, les propriétaires doivent revoir leur exigence en matière de prix à la baisse et les acquéreurs ont de facto davantage de choix.
À noter qu’un refus de prêt avant octobre ne signifie pas que ce sera le cas aujourd’hui car les taux d'usure ont été nettement revus à la hausse.
A contrario, une magnifique propriété mise en vente au prix de 2,5 millions d'euros avec plusieurs dépendances, un jardin à la française et un étang peut voir plusieurs acquéreurs se manifester. La demande qui reste forte permet de maintenir les prix dans la mesure où la durée de mise en vente de ces biens n’est pas sur le même cycle que celui des biens plus classiques.
Les agences immobilières spécialisées sur ce micromarché ne ressentent pas la crise économique, ni la baisse d’activité.
Le luxe dans l’immobilier, comme dans d’autres secteurs, ne connaît pas la crise, étant déconnecté des contingences économiques car s’adressant à des personnes fortunées dans les avoirs sont très souvent à l’abri des mouvements de marché.