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Je m'abonneLa France connaît actuellement un déficit en termes de construction de logements par rapport aux objectifs fixés. C’est une des raisons qui rend difficile de trouver une maison ou un appartement à vendre à Vannes qui corresponde à tous vos critères.
Face à ces défis, il est important de comprendre les raisons de ce besoin grandissant de logements neufs en France. Cet article se penche sur les enjeux majeurs du marché immobilier français, tels que la décohabitation, les logements existants inutilisables et la demande insatisfaite, afin de mieux appréhender les défis à venir.
Selon diverses sources, les estimations sur le nombre de logements que la France devrait construire annuellement varient. Le gouvernement préconise la construction de 500 000 logements par an, tandis que la Cour des comptes recommande 370 000. Une étude de la Fédération des promoteurs immobiliers, réalisée en collaboration avec l'ESCP Junior Conseil et publiée le 9 mars, estime quant à elle le besoin à 449 000 logements par an.
Cette étude, qui a été reprise notamment par Les Echos, prévoit près de 5 millions de logements neufs sur une période de 10 ans. Environ 37% de ces besoins seraient concentrés dans les 20 plus grandes métropoles. Actuellement, le nombre de logements autorisés et construits en France ne correspond pas aux objectifs fixés. Les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique montrent qu'en 2022, 483 300 logements ont été autorisés, mais seulement 370 800 ont été mis en chantier.
Pourquoi est-il nécessaire de construire autant de nouveaux logements ? Selon l'étude, 34% des besoins (soit 152 000 logements par an) sont liés à la décohabitation, c'est-à-dire aux divorces, aux séparations et aux départs d'enfants majeurs, entraînant une diminution du nombre de personnes par ménage.
Louis Ziz, vice-président de la FPI, a expliqué aux Echos que ce nouveau besoin ne se traduirait pas nécessairement par la construction de logements neufs. En effet, si une personne qui divorce emménage dans un logement ancien, la personne qui quitte ce logement va chercher un autre logement, et ainsi de suite. La FPI a donc tenté de mesurer le besoin global de croissance du parc immobilier en fonction de différentes évolutions.
L'étude met également en lumière le problème des logements existants qui ne pourront plus être utilisés comme résidences dans les prochaines années. Certains sont situés dans des zones où la demande est faible ou présentent des problèmes structurels tels que des fissures dangereuses.
D'autres deviendront des résidences secondaires et ne seront occupées que très occasionnellement tout au long de l'année. Cela engendrera environ 84 000 logements vacants supplémentaires par an. De plus, environ 50 000 habitations seraient dans un état tel que la rénovation énergétique serait trop coûteuse. Enfin, il faut à tout cela la demande insatisfaite au fil des années, laquelle s’accumule inévitablement.
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