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Je m'abonneAprès une année marquée par la crise sanitaire et les confinements mais qui n’a pas été si mauvaise, le marché de l’immobilier ayant bien résisté sur l’ensemble du territoire français et devrait continuer de résister cette année. Avec des conditions d’emprunt aussi favorables, peut-être même que 2021 sera l’année de l’achat de votre maison à Vannes.
Malgré le contexte économique et sanitaire délétère et les confinements successifs, le marché de l’immobilier a bien résisté en 2020. Le nombre de transactions s’est établi à environ 900 000 ventes. Cela représente une année dans la moyenne des précédentes si l’on fait abstraction de 2019 qui a été celle de tous les records en dépassant allégrement le plafond de verre du million de ventes.
Au 3e trimestre et au 4e trimestre 2020, les prix de l’immobilier ont stagné au niveau national après avoir connu une hausse de 1,4 % au 1er trimestre et de 1,9 % au second.
Ces bons résultats, malgré un contexte économique très détérioré et les confinements à répétition, s’expliquent en grande partie par les taux d’intérêt des prêts immobiliers qui sont restés très bas tout au long de l’année.
En effet, les taux d’intérêt des emprunts ont été maintenus aux alentours de 1,20 % en moyenne toutes durées du prêt confondues. Il y a cependant un bémol.
En effet, les conditions d’octroi de prêts immobiliers ont été durcies par les banques à la suite d’une directive fin 2019 du Haut conseil à la stabilité financière (HCSF). Celui-ci avait demandé aux banques de respecter scrupuleusement le taux d’endettement maximum de 33% et de ne plus prêter sur des durées au-delà de 25 ans.
De ce fait, de nombreux dossiers qui auraient pu passer quelques mois plus tôt se sont vus adresser un refus des banques.
Le 27 janvier 2021, les conditions d’octroi se sont vues assouplies après que le HCSF a émis de nouvelles recommandations à l’attention des banques. En effet, le taux d’endettement maximum recommandé est passé du strict
33 % au taux plus favorable de 35 %, même si la durée des prêts est toujours limitée à 25 ans.
Cela devrait permettre aux candidats acquéreurs d’obtenir plus facilement un crédit pour financer leur résidence principale. Ainsi, certains bons dossiers qui ne sont pas passés compte tenu des conditions moins favorables en 2020 pourront être débloqués cette année.
Malgré le léger ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier constaté à la fin de l’année 2020, la progression des prix devrait continuer dans la plupart des villes françaises en 2021 mais certainement à un rythme plus faible.
Pour autant, cette augmentation moyenne pourrait cacher des situations contrastées. Les prix devraient être orientés à la hausse pour les biens sans travaux situés dans une zone très demandée, alors que ceux moins bien placés et avec travaux verraient certainement leur prix chuter assez fortement.
De plus, en matière d’investissement, l’immobilier a la cote dans le cœur des Français. Ainsi, en 2020, les investisseurs se sont tournés en masse vers les villes moyennes de moins de 100 000 habitants et cela devrait continuer cette année. En effet, la rentabilité immobilière est généralement meilleure dans ces communes où les prix du mètre carré sont beaucoup plus faibles que dans les grandes métropoles.
En 2021, l’évolution des prix, les taux d'intérêt et les conditions d’accès au crédit sont les indicateurs à surveiller de près car ils déterminent en grande partie le dynamisme du marché. Il faut également garder un œil sur la politique du gouvernement face à la crise sanitaire et économique.
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