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Je m'abonneBonne nouvelle ! Même si vous souhaitez faire un achat immobilier à Arzon, vous pourrez encore bénéficier du prêt à taux zéro pendant au moins un an.
Après plusieurs rebondissements et les réactions nombreuses des constructeurs et notamment de la Fédération Française du Bâtiment, le prêt à taux zéro a finalement été maintenu dans ses termes actuels et pour encore un an dans la loi de finance de 2020.
Le prêt à taux zéro lors de sa reconduction pour quatre ans en 2018 avait déjà subi une première modification. En effet, il avait été revu à la baisse dans les zones « détendues » où l’offre est supérieure à la demande tout en étant maintenu tel que dans les zones tendues.
Ce premier recentrage limitait le montant des prêts à taux zéro à 20 % du montant total du prêt immobilier pour l’acquisition de logement neuf ou à construire ; ce taux étant maintenu comme précédemment à 40 % dans les zones tendues.
Le projet de loi de finance 2020 prévoyait de supprimer purement et simplement le prêt à taux zéro dans les zones périurbaines et rurales à partir du 1er janvier 2020. Mais c'était sans compter la pression exercée des professionnels du bâtiment, ni le soutien des députés et des sénateurs au maintien du PTZ.
Le rapport établi à la demande des parlementaires avait conclu que dans les zones détendues cette aide n’était pas décisive dans l’acte d’achat dans neuf cas sur dix et qu’il s’agissait plus d’un effet d’aubaine que d’un levier pour stimuler la construction.
De plus, compte tenu des faibles taux des prêts immobiliers actuels, très inférieurs à 2 %, l’effet positif du prêt à taux zéro est relativement limité sur le montant total de la mensualité des acquéreurs. Cet avantage qui coûte environ un milliard par an à l’état a somme toute une efficacité faible compte tenu du coût engendré.
L’objectif étant donc pour les pouvoirs publics de réorienter ces aides vers des leviers plus efficaces.
Les professionnels du secteur se félicitent du maintien du prêt à taux zéro. En effet, ceux-ci avaient fourni aux parlementaires des éléments tangibles sur l’impact négatif du premier recentrage de 2018 et sur les conséquences à terme de la suppression de cet avantage dans certaines zones en 2020.
Il apparait en effet que le taux de propriétaires dans certaines grandes villes des zones détendues (B2 ou C) comme Brest ou Vannes par exemple est de 57 %, ce qui reste inférieur au taux national, et indique donc que ces zones doivent encore être stimulées.
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