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Je m'abonneNotre agent immobilier à Vannes souhaite aujourd’hui relayer pour vous une actualité initialement parue sur les journaux Le Figaro et Le Monde. En effet, les Français sont de plus en plus nombreux à éprouver des difficultés pour se chauffer.
Techniquement, on dit qu’ils sont victimes de précarité énergétique. En d’autres termes, ils ont du mal à payer leurs factures d’énergies et ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins en matière de chauffage.
D’après l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE), près de 7 millions de Français consacrent plus de 8 % de leurs revenus annuels dans le paiement de leurs factures d’énergies. En raison de mauvaises conditions d’habitat et/ou de l’inadaptation de leurs ressources, ces personnes ne parviennent pas à disposer de la fourniture nécessaire en énergie pour satisfaire leurs besoins élémentaires.
De telles difficultés peuvent être mesurées à partir d’un certain nombre d’indicateurs : premièrement, des factures trop élevées (chez les personnes les plus modestes, la barre est franchie quand la part du revenu dépensé pour l’énergie du logement dépasse 8 %), deuxièmement, des contraintes financières (un reste à vivre inférieur à 60 % de la médiane nationale), enfin, un inconfort lié au froid (la présence d’installations qui ne chauffent pas suffisamment, des pannes, coupures, une mauvaise isolation etc.).
À noter que l’Observatoire National de la Précarité Énergétique a déjà publié différents rapports à partir de données transmises par l’INSEE. Dans son dernier tableau de bord, lequel date de novembre 2018, l’ONPE se base sur l’estimation actualisée suivante : 6,7 millions de Français (environ 11,5 % des ménages) ont dépensé plus de 8 % de leurs revenus pour se chauffer en 2017.
En outre, pas moins de 15 % des ménages ont déclaré avoir souffert du froid dans leur domicile, durant l’hiver 2017-2018.
Il existe à ce jour plusieurs dispositifs qui visent à limiter les conséquences de la précarité énergétique. Ainsi, le chèque énergie, d’un montant moyen de 150 €, a déjà été adressé à 3,6 millions de ménages en 2018. Cette année, le montant du chèque passera à 200 € tandis que le nombre de bénéficiaires passera à 5,8 millions.
Rappelons également que certains organismes aident les ménages à régler leurs factures énergétiques. C’est ainsi le cas du Fonds de Solidarité pour le Logement, des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS ou CIAS) ou encore de certaines associations.
Enfin, le gouvernement a voté des textes de loi pour inciter à une trêve hivernale des coupures d’énergie en cas d’impayés. Cette dernière a lieu du 1er novembre au 31 mars.
Pour en savoir plus:
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